Plongée dans une nuit pas comme les autres

Publié le Mardi 22 juillet 2025

Dans le cadre de son stage au sein du service communication des Hôpitaux Iris Sud, Louis a plongé au cœur de l’un de nos services méconnus : le Laboratoire du Sommeil.

Son objectif ? Faire découvrir de l’intérieur, à travers son propre vécu, le parcours d’un patient en polysomnographie. Car parmi les nombreuses missions de notre service, il y a celle de mettre en lumière les métiers, les expertises et les lieux qui font la richesse de notre hôpital. 

Plongée dans une nuit pas comme les autres

18h moins dix. Louis pousse la porte du site de Molière Longchamp avec un mélange de calme et de curiosité. Ce soir, il va dormir différemment. Pas chez lui, pas dans un hôtel. Mais dans un lieu où chaque souffle, chaque battement, chaque micro-éveil sera écouté, enregistré, interprété.

Il grimpe les deux étages en silence. Le couloir est paisible, presque feutré. Il entre dans une chambre épurée et chaleureuse, où l’attend un lit aux draps tirés, un fauteuil, une lumière douce. Ici, tout est pensé pour l’apaisement.

Peu après, le technicien du sommeil entre. D’un ton calme, il lui explique ce qui va se passer : Louis va passer une polysomnographie, un examen de référence pour analyser son sommeil en profondeur. Cette nuit, son activité cérébrale, sa respiration, sa fréquence cardiaque, ses mouvements et même l’oxygénation de son sang seront enregistrés.

Un voyage guidé à travers le sommeil

Le technicien installe les capteurs avec précision. Sur le cuir chevelu, pour mesurer l’activité électrique du cerveau - cela permettra d’identifier les différentes phases du sommeil : sommeil léger, sommeil profond, sommeil paradoxal. Des capteurs sont également placés près des yeux (pour suivre les mouvements oculaires) et du menton (pour capter la tension musculaire). 

Un capteur sur le doigt mesurera son taux d’oxygène tout au long de la nuit. D’autres dispositifs enregistrent sa respiration, ses mouvements thoraciques, et les bruits éventuels liés à des ronflements. S’il souffre d’apnées du sommeil, ce sera détecté.

“Ce n’est pas un test de performance, tu peux dormir comme tu veux”, glisse le technicien du sommeil avec un sourire rassurant. Louis se détend. Allongé, il regarde le plafond un instant. Il ne se sent pas surveillé, mais accompagné. 

Quand le corps parle la nuit

Pendant plusieurs heures, les instruments enregistrent le langage silencieux de son sommeil. Ils repèrent les micro-réveils, les changements de rythme respiratoire, les phases de sommeil profond. Si Louis souffre d’un trouble, les données permettront de le détecter, de le nommer, et surtout - de proposer des solutions adaptées.

Le technicien vient retirer les capteurs. Malgré un endormissement difficile, Louis se sent intrigué par cette expérience unique - et, contre toute attente, plutôt reposé. Dans quelques jours, il recevra un rapport détaillé, validé par un médecin spécialiste. Il y découvrira peut-être que ses réveils nocturnes ont une cause précise. Ou que son sommeil est plus réparateur qu’il ne le pensait.

Mais déjà, il repart avec une sensation nouvelle : celle d’avoir écouté son sommeil. Et d’avoir compris qu’il pouvait être un allié précieux pour sa santé.

Découvrez son expérience unique - et ce qu’elle révèle sur les troubles du sommeil ➡️ 

URL de Remote video

Lisez aussi notre article sur le labo du sommeil.

 

 
 

Suivez-nous :